Steven Le Hyaric traverse le désert de Gobi sur le GIRS Nomade.

Steven Le Hyaric traverse le désert de Gobi sur le GIRS Nomade.

Steven Le Hyaric traverse le désert de Gobi sur le GIRS Nomade.

Stéven le Hyaric a traversé le désert de Gobi sur un vélo GIRS. En novembre dernier, Stéven ajoutait un énième exploit à son palmares déjà bien garni : la traversée du Désert de Gobi en Mongolie à vélo. C’était le 2ème chapitre de son projet 666 : la traversée des 6 déserts les plus hostiles du monde, sur 6 continents en 6 mois. Pour cette 2ème étape, Stéven était équipé du prototype d’un tout nouveau vélo GIRS, développé sur mesure pour ce type d’aventure extrême : le Nomade. Nous revenons avec Stéven sur cette traversée.

Steven Le Hyaric, peux-tu te (re)présenter, ainsi que ton parcours ? 
Je m'appelle Steven Le Hyaric, j'ai 36 ans, je suis aventurier et explorateur professionnel, athlète d'ultra endurance. J'ai eu plusieurs vies, notamment celle d'athlète puis ensuite celle de communicant. 
En 2016, après les Jeux Olympiques de Rio ou j'étais communicant pour l'équipe de France de triathlon, j'ai décidé d'aller au bout de mes rêves d'aventure. J'ai commencé par une retraite dans un monastère au Népal, puis j'ai traversé l'Himalaya et j'ai fait Paris-Dakar en vélo. Depuis, j'ai au compteur une vingtaine d'aventures dont une dizaine assez marquantes. 
J'essaie de partager le plus de choses possible, que ce soit ma communauté à travers les réseaux sociaux ou via des documentaires. 
"J'essaie toujours de me dépasser et de mettre du sens dans tout ce que je fais, à travers des univers qui me font rêver."  
Difficile de résumer une telle aventure, mais si tu devais nous donner 3 mots pour qualifier cette experience ? 
Je n’ai pas vraiment compris ce qu’il s’est passé pendant la traversée du Désert de Gobi. C’était assez compliqué. Toutes les aventures sont difficiles, mais là, ce fut particulier. C’était la fin d’une grosse saison pour moi et le 2ème désert de ce projet 666. C’était extrêmement dur, même si j’ai eu des journées où j’ai enlevé les vestes, en moyenne, j’étais entre 5°C et -25°C, donc globalement il faisait très très froid.
Si je devais donner trois adjectifs pour qualifier cette aventure, ce serait : surprenant, dur, froid.
Comment as-tu géré et surtout vécu les conditions sur cette expédition dans le désert de Gobie en Mongolie ? 
Nous sommes partis de la frontière Russe, pas très loin du lac Baïkal que j'ai déja traversé. Il faisait déja assez froid. J'avais décidé de partir sur de bonnes bases, comme toujours, pour me mettre correctement en route et essayer de faire les choses bien dès le départ. 
J'ai choisi de faire partie avec Perrine (sa compagne, nldr), c'était vraiment difficile. Ces aventures sont très éprouvantes et très engagées. Aujourd'hui, je pense que j'ai quand même un bon niveau dans ma pratique, mais je me suis rendu compte là-bas que j'avais besoin de faire tout ça seul. Cela ne m'empêchera pas de faire d'autres aventures avec Perrine, dans d'autres disciplines. 
Pour gérer les conditions climatiques, j'avais évidemment des vêtements Castelli et du matériel adaptés. Ce qui était difficile dans le Désert de Gobi, c'était de rouler dans un espace qui ne donne pas forcément de repères physiques, physiologiques ou géographiques. Par définition, un désert, c'est une étendue qui n'a pas beaucoup de points de repères. 
Au début, il ne faisait pas extrêmement froid : entre 5°C et -5°C. Puis, c'est descendu petit à petit jusqu'à -20°C/-25°C. Je partais vers 6h ou 7h du matin et j'arrivais le soir entre 20h et minuit. Je n'ai pas beaucoup roulé la nuit car je n'avais pas l'éclairage pour et ce n'etait pas très recommandé. Enfin, je dirais aussi qu'il est important de bien se couvrir mais pas trop non plus, parce que dès qu'il se met à faire froid c'est plus dur à gérer si on n'a pas de couche supplémentaire. 
Une étape de plus pour ce projet 666, quelle est la prochaine ? Jusqu'où iras-tu ? 
Oui, une étape de plus pour le 666 ! La prochaine sera l'Atacama, l'un des déserts les plus arides du monde. C'est le plus sec, là où il y a le moins d'eau. Parfois 0% de précipitation par an. Il y a des villages là-bas qui n'ont pas eu d'eau depuis plus de 20 ans ! 
Le départ sera normalement en Mars, soit en Mai. Il faut caler ça dans un programme qui est déjà assez chargé pour moi. Je vais essayer de faire ce que je dois faire, aller jusqu'au bout de mes idées et de mes convictions sur ce projet. Là je suis en train de tracer la carte qui partira soit de l'Altiplano soit de La Paz. L'idée c'est de partir de la Bolivie et d'aller jusqu'à Santiago, environ 3000km, en descendant tout le désert d'Atacama. C'est un désert qui a la particularité d'être proche de la mer, comme le Namib en Namibie. 
C'était une première pour le vélo Nomade de GIRS, qu'en as-tu pensé ? 
C'étaient les premiers tours de roue du nouveau vélo de Girs, le Nomade. Déjà, je suis très content parce que c'est un vélo dont je rêvais depuis quelques années. J'avais demandé à Guillaume (le créateur de Girs, ndlr) de travailler sur un vélo comme ça. De un, parce que j'en avais besoin, puis parce qu'il y a une cible sur ces produits là, très proche des VTT ou des vélos aventures. 
"Le vélo est magnifique, c'est sans doute l'un des plus beaux vélos sur lequel j'ai pu rouler. Même si j'aime beaucoup les vélos de route et les gravels, sur le Nomade tout a été fait pour que ça me plaise et ça m'a touché" 
C'est un très bon vélo, très rigide. Le Nomade est un peu l'aboutissement de cette collaboration avec Girs. J'ai la certitude qu'en faisant des vélos vraiment aboutis, comme pour le RNR, les gens auront l'envie de les utiliser et de vivre des aventures avec. 
Pour résumer, c'est une très belle expérience avec un très beau vélo sur lequel je me sens vraiment bien. 
Quel est ton programme pour les mois qui arrivent ? 
Je ne connais pas encore exactement mon programme mais je sais que l'Atlas Mountain Race arrive dans pas très longtemps. J'ai une aventure presque tous les mois cette année. La première sera en Février puis Avril, Mai et Juin où ça va être costaud. Un beau périple aura lieu certainement en Août également. 
Retrouvez les détails du 666 project de Steven sur son site internet
En attendant d'en découvrir plus sur le Nomade, découvrez nos autres modèles de vélos à la vente ansi que notre processus créatif.  

En lire plus

Jeanne Collonge, troisième de l'embrunman, au départ de Gerardmer !
Le triathlète professionnel, Arthur Horseau rejoint GIRS

Laisser un commentaire

Ce site est protégé par hCaptcha, et la Politique de confidentialité et les Conditions de service de hCaptcha s’appliquent.